n°1 – Les résidus de pollution sur nos délicats épidermes
Ou plutôt devrais-je dire les montagnes de saletés, poussières et particules de pot d’échappement sur nos peaux, certes bientôt ridées et flétries par les UV, mais qui valent quand même le coût d’être sauvées.
C’est un problème très grave, parce que j’ai pris la décision de commencer ma série des problèmes existentiels par celui-là, en me démaquillant l’autre soir.
"Un problème de fille oui, on s’en fout, arrête de te la jouer princesse et endurcis-toi un peu, merdum à la fin ! Nous ce qui nous intéresse, c’est des photos de ton collègue en costard-cravate en train de manger son riz du midi avec les doigts !"
Et beh non ma p’tite dame.
D’abord, parce que si j’ai pas envie de ressembler à Shrek en rentrant à Paris dans 4 mois, il faut bien faire quelque chose. Prendre le hibou par les plumes, comme on dit.
En plus, "problème de fille" ? Ahah, lis-donc Shantaram, pages 276 et 277 de la version française (je suis gentille, je te fais pas lire tout le bouquin). Tu verras, à travers tes petits globes oculaires, que même ce dur à cuir de Gregory Roberts se plaint de la qualité de sa peau à Bombay. Et poutant il a fait de la prison. Oui Madame !
Alors pour contrer la malédiction de la peau-llution (hohooo), je démaquille, je nettoie, je lave, je décape, j’adoucis… Voilà, j’y passe des heures. Et c’est tout, c’est un problème existentiel et ça méritait d'être dit.
Pour te faire plaisir, dans le n°2, on étudiera mon collègue qui mange avec ses doigts.
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