dimanche 31 janvier 2010

O girl!

You've been to the hairdresser!

Voilà ce que vous ne diriez pas si vous me croisiez dans la rue car... j'ai certes été chez un coiffeur indien mais n'est pas téméraire qui veut, j'ai juste demandé de "cut the ends" and "layer them a little". Du coiffeur de mauviettes quoi!
En plus l'adresse avait été testée et approuvée par les copines auparavant et Julie était là pour sauter le pas avec moi.

Bon au final, rien de très effrayant. C'est peut-être parce qu'il y avait marqué Paris sur la porte de la salle-à-bigoudis.
La prochaine fois, je tente le barbier de rue! Il faut savoir se lancer des petits défis comme ça.

En parlant de défi, je vous défie de réussir à bosser un dimanche après-midi quand dehors il fait beau comme ça:



A force de n'avoir rien foutu de la semaine (décidément travailler à la maison c'est pire que les révisions du brevet: inconsistant), je le paye de mon dimanche puisque j'ai un doc à rendre demain matin. O joie!
Je me console en écoutant Diana Krall avec le meilleur gouter du monde:



Et puis finalement merde, dans 1 mois je rentre en France et dans l'hiver, je vais à la piscine!

mercredi 27 janvier 2010

2597 km plus tard

Tout à fait, je me suis "amusée" à comptabiliser le nombre de kilomètres parcourus pendant ces 4 jours dans le Karnataka.
Soit donc 2597 km, partagés entre avions, voitures, trains, bus et taxis. Plus les "bonnes 40 bornes!" de marche en ville, d'après Julien...

On a donc d'abord atterri à Bangalore et, après une bonne entourloupe des "prepaid taxis" comme on les aime, on a pu se balader dans cette grande ville aérée, verte et propre. Rien à voir avec Bombay, il y a des parcs, de larges avenues bétonnées pour de vrai, des trottoirs parfois presque libres... une révolution! Du coup le week-end commençait très bien, au vert, entre siestes sur la pelouse et shots de jus d'herbe (véridique!).







De jour


De nuit

Le lendemain matin, bus pour Mysore. On retrouve un peu l'Inde comme on la connait, c'est-à-dire bordélique et sale, mais la ville reste sympa.
On va visiter le fameux Mysore Palace, un grand palais de maharaja à la déco réputée pour être complètement extravagante. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une foule incroyable, on dirait que toute l'Inde s'est donné rendez-vous là! Du coup la visite se fait à la queue-leu-leu, j'ai jamais vu ça!

A l'intérieur, pas le droit de prendre de photos mais c'est tellement beau que j'ai pas pu m'empêcher de frauder avec mon téléphone.
Evidemment, je me suis fait griller.
J'ai failli me faire confisquer mon téléphone et escorter plus ou moins poliment vers la sortie, mais au lieu de jouer la pauvre petite française qui ne comprend pas, j'ai choisi l'attaque: j'ai gueulé plus fort qu'eux et menacé de connaître des gens trèèèès haut-placés en ville. Ca m'étonnerait qu'ils m'aient cru mais bon, ils ont quand même du en avoir marre de m'entendre crier "Give me my phone!!" et m'ont laissé partir, avec mon téléphone et mes photos dedans! Et toc!
Voici donc, en exclusivité pour vous, l'intérieur du Mysore Palace (désolée pour la qualité, on voit que j'ai fait ça à l'arrache!):






Le dimanche soir, le palais s'illumine. C'est un peu leur mélange de Tour Eiffel + Eurodisney à eux. C'est joli et ça donne ça:



Le lendemain, départ en voiture avec un chauffeur/guide, direction les villages de Halebib et Belur. Halebib ainsi nommé dans le routard s'appelle en fait Halebidu. C'est rigolo à dire, alébidou. Alébidoualébidou allez Bidou... Oui oui... on s'amuse comme on peut!
Dooooonc... A Halebidu (et Belur, béloure, beaucoup moins marrant à prononcer), on y visite des temples ma-gni-fiques, décorés de sculptures ultra minutieuses. Elles sont toutes différentes et tellement bien conservées (depuis presque un millénaire!) que j'aurais pu passer 2 jours à toutes les regarder!
(je crois que j'aurais pu me faire trainer de force vers la sortie par Julien mais bon, j'ai été gentille, j'ai pas trop trop abusé de sa patience. Je ne vais également pas abuser de la votre car je suis consciente qu'il est possible que ça n'intéresse que moi, et ne vais vous mettre ici qu'une seule photo. Déchirement!)



Mysore abrite également un grand city market, lieu de notre dernier petit-dej du week-end.





Admirez Julien se débattant avec ses pamplemousses tous moins murs les uns que les autres... tandis que, dans mon coin, je goutais le meilleur chiku (tchikou tchikou, encore un mot rigolo, vraiment l'Inde c'est merveilleux) que j'ai jamais mangé! (le chiku est un fruit marron qui ressemble à une pomme de terre à l'extérieur, mais est très sucré et très bon à l'intérieur)


Julien et ses "pamplemousses" blancs géants


Voilà, les chikus c'est ce que la dame vend dans son panier

J'en profite pour digresser vers le sujet "bouffe", dont il n'a pas été question sur ce blog depuis bien trop longtemps.
Il se trouve que mardi, dernier jour de notre week-end, fut déclaré "Grande Journée de la Fringale" par Julien. Enfin par moi, effarée devant les tonnes de nourriture englouties par ce monsieur.
Et comme j'ai promis, à cause d'une vague histoire de donut au chocolat, de relater ses exploits gastronomiques ici (un lapsus vient de me faire écrire "gRastronomiques"...), voici la liste de tout ce qu'il a mangé le 26 janvier 2010. Ne vous sentez pas obligés de lire, surtout si vous sortez de table. (Je tiens à préciser, s'il le fallait, que j'ai évidemment pas mangé 1/10è de tout ce qui va suivre!)

- Ca commence le matin au marché avec des fruits, ça c'est plutot light, dont plusieurs bananes quand même.
- Vers 11h on prend le train pour Bangalore: grand paquet de chips et moultes galettes bien grasses faites d'une sorte de rösti indo-alsacien frit dans de l'huile de graisse de beurre de graisse à l'huile (est-ce que j'ai mentionné que c'était fait avec du beurre?)
- Arrivés à Bangalore à 14h30, déjeuner: platrée de pates carbo (portion du type journée au ski) et gâteau à l'orange et aux noix (+ sa boule de glace bien entendu)
- On a pas mal hésité à s'acheter un sandwich ou un muffin pour l'aprem... finalement non... du fromage aussi.. le fromager était fermé...
- Et le meilleur pour la fin, à l'aéroport vers 19h: un double sandwich au chicken tika (type sandwichs sodebo épicés) + un autre sandwich rond au chicken + un grand samosa (vous savez,- les beignets indiens fourrés à la patate) + un chicken hot dog +... le fameux donut au chocolat. Il a calé devant la perspective d'une part de gâteau immonde (je peux le dire maintenant, que je trouvais qu'il avait l'air immonde)
- Comme l'avion avait 2h de retard, on a encore eu droit à un oeuf Kinder et un autre paquet de chips avant d'embarquer. Et Ganesh seul sait ce qu'il a mangé en arrivant chez lui. Ganesh seul le sait et nous ne voulons point le savoir!

Et bien c'est la dernière fois qu'on me prend à faire la liste de ce qu'a englouti quelqu'un pendant toute une journée! Je crois que je préfère encore compter des kilomètres!




Le clou du voyage, ça reste quand même la route...
On y croise deux boeufs de traite, aux destins liés par un lourd rondin de bois, qui se regardent en chien de faïence en attendant que l'heure chaude passe



On y dépasse des gens qui créent, sans le savoir, des scènes de vie et de couleur, des paysages, la trame de fond de nos journées



On y rencontre une grand-mère en sari rouge, orange et or qui balaye devant la porte de sa maison vert émeraude, pliée en deux, le nez dans la poussière et une gamine dans les pattes



On s'y étonne devant le "marché noir de la peluche": des ours en peluche multicolores, alignés sur le bord de la chaussée, espérant trouver preneur



Je voudrais les noter tous, et tous les photographier aussi, pour que par les mots, à travers l'objectif, ils quittent leurs villages, parcourent le monde, que leurs vies comptent et soient connues de tous, surtout de vous. Prétention d'occidentale.



Vivre à Bombay permet de s'imprégner et d'essayer de comprendre autant que possible le mode de vie indien. Ce sont les voyages qui font tout le reste et qui nous rappellent ce qui fait le charme de cet immense pays, ses rencontres, ses sourires, regards, couleurs, essences, senteurs, bruits, musiques et paysages.
Alors même si c'est synonyme de douches froides prises dans des salles-de-bain immondes, accroupie sous un robinet qui m'arrive au genou, j'ai HATE de repartir!

Sur ces sages paroles, je me permets de vous faire remarquer que j'ai pris 732 photos pendant ces 4 jours (on n'est pas la fille de sa mère pour rien!) et que j'ai donc fait une sélection qui se trouve, comme d'hab, sur picasa, en cliquant sur ce lien (a pu), ou bien sûr, sur tronche-livre.

Toutes mes photos sont maintenant regroupées dans un seul et même album sur picasa

samedi 23 janvier 2010

Départ dans la nuit

Il est 4h du matin. Il faut que je sois dans la voiture dans 5 minutes.
Mardi prochain est férié, c'est le Republic Day. Une sorte de jour de l'indépendance, sauf que l'Independance Day se fête le 15 aout. Du coup j'en ai profité pour poser mon lundi et je pars visiter la région de Bangalore.
J'ai failli partir toute seule, 4 jours comme une initiation à mes 10 jours en solo début mars, puis finalement Julien vient avec moi.

Cela fera donc mon 4è voyage en duo, après Goa 1 (avec JM), Udaipur (avec Auré) et Aurangabad (avec Iléana). C'est très pratique de voyager à 2, ça me convient bien comme format.

Bon allez, bon we!

jeudi 21 janvier 2010

You've got something to say?

Mon père est venu.
Je lui racontais que vous me réclamiez des articles et que je ne savais pas quoi écrire. Il m'a dit "Ecris que ton père est venu"... Ce que père veut, fille le fait (haha si seulement!), alors voilà, c'est écrit.

Le premier soir, on est allés dans un très bon restaurant indien, le Khyber. Carved stone decoration and North Indian food.
Ensuite, pas sommeil, le pauvre subissant le terrible décalage Ouest-Est. On est allés s'asseoir sur les hauteurs de Bombay et je lui ai offert un Sex on the beach (le cocktail bien sûr, rangez vos arrières-pensées dégoutantes). Au Dome pour être précise, le fameux bar de l'hôtel Intercontinental, repère s'il en est des fans de couchés de soleil, situé sur Marine Drive et offrant une superbe vue sur la "bonne baie" illuminée.

Pour peu, je serais presque en train de devenir une habituée de ce genre d'endroits, ça se sent qu'il est bientôt temps pour moi de partir d'ici.
Je me fais une idée très personnelle et assez bête des voyages, et commencer à fréquenter régulièrement les endroits chics et occidentalisés alors que rien ne m'y pousse, c'est un peu le signe que c'est le début de la fin. Sinon, tout ça n'est plus un voyage, tout ça c'est la vraie vie et c'est beaucoup moins drôle. Mais on en reparlera un autre jour peut-être, parce que dit comme ça et mal tourné, ça fait assez hypocrite vu l'appartement dans lequel je me réveille tous les matins.


Les perles du Queen's necklace

Aujourd'hui, boulot pour tous les deux dans la journée, puis il a été obligé d'accepter un dîner professionnel. C'était quand même pour ça qu'il était là. Il avait pas vraiment le choix. J'étais pas contente. Déçue. J'ai fait la gueule intérieurement. Extérieurement aussi, un peu.

Finalement, j'ai été invitée moi aussi au dîner. Quand je vous dis que je deviens mondaine et qu'il faut que je me barre...
Diner, donc. Un autre très bon resto, un autre lieu de prédilection de la classe aisée et/ou expatriée du coin. Mon cher père, qui n'est habituellement pas vraiment comme ça, s'est senti obligé de faire des blagues machistes et d'en rire grassement. Je n'ai pas eu le temps de le lui dire avant qu'il monte dans sa voiture et je sais qu'il lira ça demain matin quand il arrivera à son bureau en rentrant de l'aéroport. Alors j'en profite. C'est vrai quoi, ça se retrouve dans un pays où les femmes n'ont aucun rang social et ça se permet de devenir macho. Franchement...

Bon cela dit, il m'a laissé des chocolats. Ca vaut bien un article rien que pour lui.

samedi 16 janvier 2010

Y a des journées comme ça...

Ca commence par un bol de céréales renversé sur mon ordi. (qui résiste donc aux attaques de lait, c'est bon à savoir)

Mon casque est cassé, il n'émet plus que de l'oreille droite. Je me sens handicapée.

En voulant aller faire une lessive, je toque à la porte d'Amit (la machine à laver est dans sa chambre, allez savoir pourquoi); celui-ci m'ouvre simplement vêtu d'une petite serviette riquiqui attachée autour de sa taille. Vision d'horreur que je ne souhaite à personne...

Ensuite la salle de gym me ferme la porte au nez parce qu'ils fêtent leur anniversaire d'ouverture. Depuis quand ça se fête, les anniversaires de salle de gym?

Dans la rue qui descend vers le club de gym, y a un homme en train de mourir. Au début j'ai cru qu'il était mort parce que ça fait 3 jours qu'il est allongé par terre, dans la même position, les yeux à moitié entrouverts. Mais tout à l'heure, quand je suis repassée devant lui après avoir fait demi-tour, il avait un tout petit peu bougé. Le pire c'est que vu son état, il vaudrait mieux pour lui qu'il soit déjà mort...

Hier soir, autour d'une coupe de champagne, j'ai promis à une blonde peroxydée de 40 ans d'aller boire le thé avec elle cet après-midi. J'espère juste qu'elle ne se souvient pas de mon nom et que la gueule de bois lui aura fait oublier ma promesse.

Il y a 3 fois plus de chauve-souris autour de mon immeuble que d'habitude, aujourd'hui. Vaut mieux ne pas être trop superstitieux.

Voilà, et il n'est que 14h30. Y a des jours comme ça, il n'y a vraiment que l'Inde pour te les offrir.

Lady Gaga a fait un malaise

Oh non...!
Mais comment je vais faire sans elle pour me bouger à mes 3/4 d'heure de gym tri-hebdomadaires, hein?

http://fr.news.yahoo.com/5/20100115/ten-lady-gaga-victime-d-un-malaise-elle-e95f385.html

La vie est trop injuste.
Heureusement, Rihanna, elle, va bien. Ouf!

jeudi 14 janvier 2010

Je workathome, tu workathomes, elle workathome...

Quoi de mieux que...
  • Se lever 10 minutes avant de commencer à bosser
  • Ne pas se geler les miches toute la journée dans la clim à 15
  • Ne pas avoir à subir la cantine du midi, son riz froid et sa sauce jaune fluo qui te retourne l'estomac tout l'après-midi
  • Etre presque contente les jours où il faut aller au bureau parce que ça faisait longtemps
  • Avoir plein de boulot parce que les boss ont trop peur que "work at home" rime avec "paid at ne rien faire"
  • Pouvoir mettre la musique à fond et me dégourdir les jambes en sautant partout si ça me chante
  • Pouvoir siffler en travaillant, pour de vrai
  • Tourner la tête et tomber nez à nez avec un oiseau du jardin au lieu d'un énième collègue indien qui papote des heures au téléphone avec sa copine, tu sais, sa future qui habite dans un village à 8h de bus de Calcutta et qu'il voit 2 fois par an
  • Faire une pause en regardant une rediff de la saison 1 de "7 à la maison" sur HBO (sic!)
  • M'en foutre d'avoir à bosser jusqu'à 20h30 puisque je suis à la maison
  • Ne plus m'ennuyer à mourir derrière son ordi quand j'ai fini mon travail et que j'ai plus rien à faire

Je pourrais continuer longtemps comme ça. Ca nécessite un bon coup de pied au cul le matin, mais après tout entre ça et 2h30 de voiture tous les jours, je regrette pas mon choix (et la gentillesse de ma boss!)

Désolée de pas écrire plus souvent mais c'est dur de retrouver le rythme. Surtout que pour résumer, les 10 derniers jours ont été rythmés de: une aprem à la piscine, le meilleur brunch dominical de la ville, des diners dans des restos, des soirées après les diners, une réinscription à la gym douloureuse pour mon portefeuille et mes poumons, 3h au ciné devant un film en hindi non sous-titré, des prises de tête sur le Routard et les billets d'avion,...
Du coup, je manque de temps. Mais je vous promets que je vais revenir plus souvent... et alors avec des sujets, mais pa-ssio-nants!

Sur ce, vous m'excusez, j'ai une expo à aller voir.

lundi 11 janvier 2010

Lundi... il est parti dimanche

mercredi 6 janvier 2010

Bombay pour les initiés

Et voilà, retour à la case indienne !

J’ai atterri hier soir après un vol qui avait 1h30 de retard (merci les mouvements sociaux français, ceux-là je suis pas mécontente de les quitter à nouveau) et pendant lequel j’ai enchaîné les film tristes. Mais c’était pas fait exprès, il s’est juste avéré que dans le premier, Away we go, la jeune femme enceinte a perdu ses parents et fait un road trip pendant lequel elle ne rencontre que des familles de losers (la palme à Maggy Gyllenhal, bobo hypie qui allaite en même temps ses deux fils de 3 mois et 4 ans, un sur chaque sein allez-y c’est open nichons de maman!). Que dans le deuxième, (500) Days of Summer, le mec se fait larguer pitoyablement par la nana de ses rêves (par ailleurs superbe mais sentimentalement incapable). Et le troisième, Julie&Julia, m’a juste fait pleurer par sa nullité. Alors que j’adore la bouffe ! Bon j’exagère mais c’était pas folichon alors que j’ai adoré les 2 premiers (mais j’adore les histoires tristes, mélancoliques et un peu culcul sur les bords).

Bon cela dit je m’éloigne du sujet… En atterrissant à Bombay donc, histoire de nous mettre tout de suite dans le bain, on a eu droit au fameux combo : odeurs désagréables de la ville qui s’infiltrent par la porte même pas encore ouverte + accent indien à mourir de rire du mec de l’aéroport dans les haut-parleurs de l’avion. Le pauvre, il a fait rire tout le monde sans le savoir. Ensuite j’ai retrouvé mon chauffeur toujours aussi charmant et aimable, mon quartier, Amit, mon appart. J’ai l’impression de retourner dans un endroit où j’aurais passé de très longues vacances il y a très longtemps. Tout est familier mais tout est inconnu. Enfin bref, ça fait bizarre. Mais allez, avouons-le vite pendant que les parents regardent autre part, je suis plutôt contente.

Puis il y a eu la reprise du boulot… dans un endroit très très loin… très très vide… et très très en travaux…
Pour ceux à qui je n’avais pas annoncé la nouvelle à Paris, nos bureaux ont déménagé pendant mon absence (malheureusement ils m’ont prévenue…). Attendez que je fasse un petit googlemaps, voilà :



Le A c’est ma colline chewing-gum, le B c’est le nouveau lieu de tous mes soucis. Y a un parc à côté, vous allez vous dire que ça a l’air vert et sympa mais je vous arrête tout de suite, quand on regarde par les fenêtres on a le droit, au choix, à : un parking en construction, un bidonville sur une décharge, une tour, une autre tour.
Pour info, entre A et B il y a 28 km. Et là où je travaillais avant, c’était Nariman Point, tout en bas à droite et beaucoup plus proche. Ca me prenait 20 minutes alors qu'aujourd'hui, j'ai fait 2h30 de voiture.

Enfin on va pas se plaindre : déjà, c’est que pour 7 semaines. Ensuite, ça évite la routine. Et surtout… j’ai négocié de travailler chez moi 3 jours sur 5 ! Héhé ! Work at home est ma nouvelle expression préférée! Ah en plus, ils en ont profité pour me filer pas mal de boulot donc je ne vais pas m’ennuyer. Du coup demain, si vous ne savez pas où me trouver, je serai sur mon canapé en pyjama en train de bosser devant la télé !

Sur ce, je vous laisse sur :
1) un mot pour dire à tous ceux que j'ai eu la chance de voir pendant les vacances que vous me manquez déjà!

2) une petite dédicace:
Ô toi, chère stagiaire Peugeot en détresse, j'espère que ce long message te prendra bien 10 minutes de lecture dans la journée et que par ailleurs, tu vas assurer avant fin mars, si tu vois ce que je veux dire...