dimanche 15 novembre 2009

La grande chaine des problèmes existentiels de Gertrude à Bombay

n°2 – les couverts
Chose promise, chose due, voici venu le moment tant attendu où le collègue prend cher son tarif, souviens-toi.

Un autre grand problème de la vie à Bombay (et là ça ne s’arrête pas à Bombay d’ailleurs, c’est le cas de toute l’Inde et même d’une bonne partie de l’Asie et du monde), ce sont les couverts.

Admettons 1 ou 2 propositions.
Proposition n°1 : le régime alimentaire indien se compose en grande partie de riz, de chapati (les galettes de pain) et de poulet en sauce pour les non-végétariens, ou de sauce à rien pour les végétariens.
Proposition n°2 : les indiens sont couteaux-phobes.

"Ca tombe bien, moi aussi !", fut ma première réaction face à ce constat.
Non, je ne suis pas une grande fan des plats à la sauce de graisse d’huile. Non, vraiment pas, sortez mes poignées d’amour de votre imagination svp ! Oui, en revanche, j’ai peur des couteaux (ça vient juste après les araignées, ou juste avant, je sais pas. Ça date du fameux épisode dit du "tranchage de doigt en voulant couper un saucisson", pour ceux que ça intéresserait d’appeler mon psy).

Sauf que je sais aussi surmonter ma peur en cas de besoin. Typiquement, quand j’ai décidé d’opter pour la sauce aux bouts de poulet (soyons fous).
Les Indiens, eux, non. Du coup, et on en revient enfin à mon collègue, t’as 3 ustensiles pour découper et déguster le poulet qui surnage dans la sauce et les grains de riz : fourchette, cuillère, doigts. A toi d’en faire l’utilisation la moins malheureuse possible pour ne pas tâcher ta chemise.



Ou alors d’opter, comme moi, pour le riz sans sauce et le mélange de petits légumes épicés, quitte à être la risée de toute la cantine.

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