Il est 4h30, dans la nuit du dimanche à lundi. On est coincés à 5 dans ce taxi, 4 derrière dont une sur le plancher, 1 devant. Les têtes tombent de sommeil, les unes après les autres. Le chauffeur conduit comme tout taxi indien qui se respecte: slalomme entre les dos d'ane, croise les bus en les frolant et double dans les virages serrés sans chercher à savoir si une voiture arrive en face. On passe sur un pont en ciment sur lequel on croise 4 ou 5 pecheurs affairés, en pleine nuit.
Ca me fait évidemment penser au poisson qu'on a mangé à midi, dans ce resto sur la plage. A 14h, dimanche, on est tous attablés face à la mer. On n'attend pas que tout le monde soit servi parce que sinon "ça va être froid", personne ne va me contredire. On partage les cheese nans, on se fait gouter le poisson grillé ou les king prawns, histoire de comparer et d'être sur que tous les plats sont aussi délicieux les uns que les autres.
Ca va, on se plaint pas...
On est dans l'eau, dimanche, 10h30, après les pancakes du petit dej et l'omette masala de notre invité fantôme. On fait comme si le week-end était interminable alors qu'on sait très bien que dans 24h on sera en train de dépérir au boulot. Mais pour l'instant on est au bord de la mer d'Oman, on discute avec Saroja et Jahina, deux petites vendeuses de 9 et 7 ans. On leur achète des bracelets dont on n'a ni besoin ni vraiment envie, juste parce qu'elles sont si jolies. Les gérants des transats, sur la plage, se moquent des tampons indélébiles sur nos avant-bras, retraçant le fil de notre soirée de la veille.
Le manque de sommeil nous fait rire beaucoup trop fort pour une histoire de double toblerone, de gros indien et de barre de danse.
Samedi à 18h, sirotant une breezer crandberry ou un mojito (qui a dit alcoolo?) sur un fauteuil au bord de l'eau, on se demande comment profiter encore plus de cet après-midi du 5 décembre. Après une journée à la plage, des baptêmes de jet ski, du barbotage intensif dans les vagues et un bronzage qui s'annonce bien... est-ce que j'ai mentionné qu'on était le 5 décembre?
Le trajet en train de la veille parait bien loin, même s'il a été froid, fatiguant et malodorant. Le petit vieux sans dent qui ressemblait à une momie, le voisin si charmant qui m'a fait une crise de jalousie pour une sombre histoire d'accoudoir avant-accoudoir arrière, la soi-disant chemical factory à l'origine de cette odeur nauséabonde...
Sur le chemin
9h de train, 30 minutes de taxi, on arrive à l'hôtel, on s'émerveille devant sa déco, sa propreté, sa piscine, on va dormir quelques 5 petites heures et on fonce sur la plage pour un week-end de folie!
Comme d'hab, plus de photos sur facebook (un peu plus tard) et picasa
Toutes mes photos sont maintenant regroupées dans un seul et même album: ici.
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